L’ONEMA a réalisé pour la Fédération des Villes Moyennes en juin 2012 un bilan statistique sur les « services publics d’eau et d’assainissement collectif des villes moyennes et de leurs communautés » dans le cadre de son Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. Nous dévoilons ici les principales tendances développées dans la nouvelle collection des « Cahiers pratiques de la FVM ».
Mode de gestion déléguée plus fréquent
Les villes moyennes et leurs communautés ont davantage recours à la gestion déléguée pour l’eau potable (65% des services soit 64% de la population) et pour l’assainissement collectif (58% des services, soit 59% de la population). On observe une nette prépondérance des services intercommunaux, que ce soit pour l’eau potable (73% des services soit 76% de la population) et pour l’assainissement collectif (76% des services soit 80% de la population raccordée).
Renouvellement des réseaux
Le taux de renouvellement moyen des réseaux (sur les 5 dernières années) s’élève à 0,66% pour le réseau d’eau potable des villes moyennes et leurs communautés et à 0,72% pour celui de l’assainissement collectif. Ces taux sont légèrement supérieurs aux taux moyens nationaux (respectivement de 0,61% et 0,71%). A rythme constant, cela signifie qu’il faudrait plus de 150 ans pour renouveler l’intégralité des réseaux d’eau des villes moyennes et leurs communautés et 140 ans pour les réseaux d’assainissement collectif.
Pour ce qui est de la qualité de l’eau, les services desservants les villes moyennes ont un taux de conformité microbiologique (99%) et physico-chimique (98%) excellent et supérieur à la moyenne nationale (respectivement 98 et 97%).
Prix inférieur à la moyenne nationale
Le prix de l’eau potable dans les villes moyennes est légèrement inférieur au prix de l’eau national (2%). Cela s’explique en partie par les économies d’échelle qui peuvent être réalisées dans les services de plus de 20.000 habitants. En revanche, le prix de l’assainissement collectif dans les villes moyennes est légèrement plus élevé que le prix moyen constaté en France (6%).
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