Précisé en partie à la fin du mois de Juillet, par le secrétaire d’État chargé des transports, Alain Vidalies (voir Ondes Urbaines n° 97), l’avenir des trains intercités ou grandes-lignes n’a pas fini de faire parler de lui.
En effet, la plupart des lignes de trains de nuit (3% des voyageurs pour 25% du déficit des TET) vont fermer à compter du 1^er octobre 2016 et en 2017, et aucun opérateur privé n’a semblé jusqu’ici été tenté de les reprendre, avec l’assentiment et le financement des régions concernées.
Dans un courrier qui a été envoyé le 16 septembre dernier au ministre par un collectif d’élus - à l’initiative de Fabienne Keller, sénateur du Bas-Rhin - Villes de France et l’ARF, aux côtés de nombreuses villes concernées par ce démantèlement (Albi, Antibes, Belfort, Cannes, Chambéry, Montbéliard, Saint-Raphaël, Sélestat,…), dénoncent pêle-mêle, une logique purement comptable pour un mode de déplacement respectueux de l’environnement, l’absence des investissements passés, l’amélioration nécessaire du parc roulant, et demandent de surseoir à cette évolution pour discuter d’une stratégie d’ensemble.