Ce mardi, Thierry Vinçon, Maire de Saint-Amand-Montrond et Président de la CC Cœur de centre, représentait Villes de France aux entretiens de la restauration collective.
Alors que la cantine scolaire concerne un enfant scolarisé sur deux, il est à la fois l’un des plus anciens services publics locaux, une spécificité française et un service facultatif (aucun texte n’oblige les collectivités à ce sujet).
Il n’en demeure pas moins que la restauration collective joue un rôle central dans la lutte contre la fracture sociale comme l’a rappelé Thierry Vinçon :
- Elle permet de proposer des repas équilibrés, de qualité et en quantité suffisante, et à un prix raisonnable.
- La très grande majorité des villes de taille moyenne ont mis en place un système de tarification sociale, et globalement les collectivités locales prennent en charge, en moyenne, 47 % du prix de revient des repas.
- C’est aussi une école du gout joue un rôle éducatif et culturel. Un enfant demi-pensionnaire va manger près de 2000 fois à la cantine durant sa scolarité, ce qui jouera un rôle dans ses habitudes alimentaires.
Enfin, elle est source d’emplois et de formation au niveau local :
- 94 % de CDI
- 116 000 embauches
- 500 000 heures de formation par an.
Ce fut l’occasion d’aborder un outil créé par la loi de 2014 : les projets alimentaires territoriaux (PAT) qui sont élaborés de manière concertée à l’initiative des acteurs d'un territoire. Ils visent à donner un cadre stratégique et opérationnel, à des actions partenariales répondant aux enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé.
Plaquette de présentation des PAT