Adopté par les ministres en charge de l’urbain le 30 mai 2016, le Pacte d’Amsterdam vient de faire l’objet d’une traduction par le CGET. Le Conseil de l’Union Européenne du 24 juin dernier a adopté des conclusions sur l’agenda urbain qui permettent notamment sa prise en compte par les différentes institutions de l’Union Européenne.
Que contient le pacte d’Amsterdam ?
Pour rappel, ce pacte pose le cadre opérationnel de l’agenda urbain de l’Union Européenne, définit les 12 priorités sur les zones urbaines pour la prochaine décennie et encourage une gouvernance partagée entre la Commission, les Etats membres et les villes. Sans financement nouveau, ce programme a pour ambition un renforcement de la cohérence entre les dispositifs locaux, nationaux et européens. L’ensemble des règlementations européennes devra prendre en compte la dimension locale afin de réduire les impacts négatifs sur les actions territoriales.
Des partenariats multi-échelons
Associant les différents échelons de gouvernance, des partenariats seront organisés autour de 12 défis dont l’inclusion des migrants et des réfugiés, la pauvreté, l’emploi et le changement climatique. Ces partenariats devront aboutir à des recommandations pratiques. Quatre ont déjà commencé : l’inclusion des migrants, piloté par Amsterdam, la qualité de l’air par les Pays-Bas, le logement par la Slovaquie et le partenariat sur la pauvreté urbaine, copiloté par la France et la Belgique.