Les 5, 6 et 7 juin dernier s’est tenu à Paris le salon européen de la mobilité. Outre la question de la réorganisation des grandes entreprises de transports (RATP, SNCF, RFF), les débats de ce salon ont porté sur des thèmes essentiels pour les villes moyennes : le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS), les politiques de stationnement, les évolutions du versement transport…
Venue en inauguration, Nicole Bricq, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie a rappelé ses grands enjeux .
La politique de transports du Gouvernement porte sur trois axes forts : « la lutte contre la fracture territoriale (…), la réponse à la qualité de service des transports du quotidien, et la place consistante des transports dans la nouvelle étape de la décentralisation ».
La ministre a aussi assuré que sa méthode « passait par la case concertation, concertation qui prépare la décision et associe les acteurs locaux, collectivités territoriales et entreprises. » Elle a insisté en déclarant qu’il fallait « mettre le service et la qualité du transport au cœur des politiques publiques, (…), c’est ce que les citoyens attendent. » et a précisé que l’Etat accompagnerait les initiatives des acteurs du transport public en « mettant en œuvre un nouvel acte de la décentralisation sur le volet transport, et en renforçant le rôle des régions en matière de coordination de l’offre de services, et celui des agglomérations en matière de transports urbains. »
Au passage, Nicole Bricq a évoqué le lancement - mais sans en préciser le montant ni le calendrier - d’un 3ème appel à projets de transport en commun en site propre (TCSP), afin de soutenir « une politique vertueuse au regard de l’enjeu environnemental, mais également en matière d’investissement public porteur d’emplois. »