Dans une étude récemment réalisée par le service statistique de la DGCL, il est observé que globalement, les 30 772 communes rurales, définies au sens de la grille de densité de l'Insee, ont des recettes et des dépenses de fonctionnement par habitant moitié plus faibles que celles des communes urbaines.
En matière de dépenses de fonctionnement, l'écart rural/urbain provient majoritairement des frais de personnel (ce qui illustre l’existence des charges de centralité issues des services de proximité offerts dans les villes). Parallèlement, l'épargne brute est similaire entre le rural et l'urbain mais les ratios financiers traduisent une situation financière plus satisfaisante dans le rural.
En revanche, les dépenses et recettes d'investissement par habitant sont assez proches entre les communes urbaines et les communes rurales.
Toutefois, ces dernières présentent un taux d'autofinancement plus élevé que dans les communes urbaines (90 % contre 76 %), un endettement plus faible (593 euros par habitant contre 1 064 euros par habitant), et donc un délai de désendettement plus court (3,4 ans contre 5,7 ans). Cette situation favorable recouvre – comme pour la catégorie des villes moyennes - cependant des disparités de profils.
Téléchargez l’étude sur les finances des communes rurales