Lors du Salon des Maires et des collectivités locales, une délégation d’élus de Villes de France (Gil Avérous, Maire de Châteauroux, Président de Villes de France, Isabelle Le Callennec, Maire de Vitré, Frédérique Macarez, Maire de Saint-Quentin, et Daniel Guéret, Adjoint au Maire de Chartres, Sénateur d’Eure-et-Loir), a rencontré Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, et des représentants de l’ANCT, afin de donner une nouvelle dimension aux projets ACV des collectivités territoriales.
En effet, les quartiers de gare sont déjà majoritairement intégrés dans les secteurs d’intervention de l’ORT des villes ACV. Leurs enjeux sont multiples : potentiel sur le faisceau ferroviaire délaissé, quartiers dégradés, pôles de centralité économique, multimodalité, etc.
Ces acteurs ont identifié que l’intervention dans les quartiers de gare devait être renforcée sous plusieurs angles : en matière de foncier (requalification des espaces publics, requalification des locaux à destination commerciale), de développement économique (en faisant des quartiers de gare des pôles de services privilégiés) et d’intermodalité autour des pôles gares (connexions avec les réseaux de mobilités actives, connexions avec les transports en commun).
En ce sens, le patrimoine foncier du groupe SNCF (arbitré mutable par les entités qui le composent), comporte un intérêt majeur pour les villes bénéficiaires du programme Action Cœur de Ville. Les terrains ferroviaires représentent souvent des emprises proches des cœurs de ville et généralement localisées à proximité des transports en commun. Ils constituent donc une offre foncière pour des projets d’aménagement urbains et de logements, dès lors qu’ils ne sont plus indispensables à la poursuite et au développement de l’activité ferroviaire.