Sur les territoires au marché foncier détendu, les sites artificialisés qui ont perdu leur usage ne se recyclent pas sans intervention des pouvoirs publics. En métropole, on estime à 6 500 le nombre de friches bénéficiant d'une réelle volonté politique de réhabilitation. Or les petites et moyennes collectivités n’ont pas toujours toutes les compétences techniques en interne pour faire face à ces chantiers. Après deux ans d’existence et 180 collectivités accompagnées, le service public « UrbanVitaliz », porté par le Cerema, dresse un bilan des problématiques qui reviennent le plus souvent sur leurs projets friches. Près des trois quarts des collectivités de petite et moyenne taille (72 %) qui portent un projet de réhabilitation de friche rencontrent des difficultés à le financer. C’est pourtant loin d’être le seul blocage : 41 % ont besoin de compétences externes difficiles à identifier, près de 20 % achoppent sur la recherche d’un porteur de projet, 21 % sur la question de la maîtrise foncière, 17 % sur la définition d’un usage futur pour le site.
Un webinaire a lieu le 7 novembre 2022 de 14h à 15h sur ce thème.
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