Une dizaine de filières organisant la collecte et la valorisation de déchets autour des éco-organismes tentent de se remettre en route. Si la majorité de ces filières ont fonctionné en mode très dégradé durant la crise sanitaire, toutes n’ont pas stoppé les collectes. La filière des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) remonte par exemple bien la pente. La filière « textiles » est l'une des plus en difficulté avec près des trois quarts des collecteurs et trieurs à l’arrêt. Éviter les surcharges des flux, stocker dans l’attente voire chercher en aval de nouveaux exutoires, les priorités sont partagées tout comme les incertitudes qui planent sur ces débouchés et sur la soutenabilité de l’équilibre financier des acteurs des filières. Les solutions devront intégrer l’évaluation des dégâts causés par cette crise, dont l’ampleur dépendra du rythme et du volume de la reprise des activités économiques.