L’IPS a été élaboré en 2016 par le service statistique du ministère de l’Éducation nationale (la DEPP) afin de rendre compte des disparités sociales existantes entre établissements scolaires (écoles, collèges, lycées), ainsi qu’à l’intérieur d’entre eux. En effet, cet indice de position sociale permet avant tout d’appréhender le statut social des élèves à partir des professions et catégories sociales (PCS) de leurs parents.
L’idée est simple : à chaque PCS des parents est associée une valeur de référence. Pour calculer l’IPS moyen de l’établissement, il suffit donc d’appliquer à chaque PCS disponibles dans l’établissement la valeur de référence prédéterminée, et de calculer ensuite la moyenne.
Les valeurs de l’IPS varient de 45 à 185 : plus l’IPS est élevé, plus les conditions familiales sont favorables à l’apprentissage.
Pour les collégiens, l’IPS moyen à la rentrée 2022 était de 105. Il existe cependant de fortes disparités territoriales. En effet, alors que les huit départements les plus défavorisés socialement ont un IPS moyen inférieur à 95, douze départements ont quant à eux, un IPS moyen supérieur à 110. Les départements les plus défavorisés sont majoritairement situés en outremer ou dans le nord-est de la France métropolitaine. Ainsi, la Seine-Saint-Denis, l’Aisne, les Ardennes, la Haute-Marne et le Pas-de-Calais ont un IPS moyen compris entre 92 et 95. A l’opposé, les départements les plus favorisés sont situés à Paris, au sud-ouest de l’Île-de-France (Hauts-de-Seine, Yvelines), dans les Alpes (Isère, Savoie et Haute-Savoie) et dans les départements des grandes métropoles (Toulouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Lyon).
Au-delà des disparités géographiques, on observe des écarts importants d’IPS selon le secteur d’enseignement (privé ou public) et l’appartenance à un réseau d’éducation prioritaire.
Retrouvez ici les IPS en fonction des établissements :
- Les écoles
- Les collèges
- Les lycées