La première table ronde du Congrès annuel de Villes de France qui se déroulait les 13 et 14 juin derniers à Albi était consacrée au lien entre les métropoles et les villes moyennes. Comment améliorer et optimiser le lien entre elles ? Quelle relation établir ? Quelle évolution ces dernières années ?

Une proximité géographique qui facilite le succès des projets
Sophie Duval-Huwart, Directrice du développement des capacités des territoires au Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a évoqué une étude menée par le CGET dont l’enseignement principal était que la coopération entre les métropoles et les villes moyennes fonctionnait lorsqu’il y avait proximité géographique. De nombreuses difficultés, notamment dans la mise en œuvre de projets communs, ont été à observer lorsque les territoires étaient éloignés.

Une coopération qui profite à tous
Philippe Buisson, Maire de Libourne, a noté qu’une prise de conscience de la nécessité de coopérer avait eu lieu. Métropoles et villes moyennes se complètent. La ville de Libourne coopère de longue date et efficacement avec la métropole de Bordeaux .
Pour Pierre Méhaignerie, Maire de Vitré, il y a aujourd’hui une convergence d’intérêt entre les métropoles et les autres territoires. Les métropoles sont engorgées, le logement y est cher, la mobilité parfois difficile. La coopération permet aussi d’offrir certains services aux villes moyennes. Si pour Pierre Méhaignerie, il y a effectivement une prise de conscience de la nécessité de coopérer, l’efficience de la coopération dépend beaucoup des personnalités et de la véritable volonté de la métropole de s’inscrire dans une dimension partenariale avec les autres territoires.