ONDES
URBAINES

Ondes moyennes n°394 -

Présidence française de l’UE - Présentation du budget


C’est au tour de la France de présider le Conseil de l’Union Européenne du 31 juillet au 31 décembre 2008. Jean-Pierre Jouyet, ministre des Affaires européennes, a détaillé le 9 novembre dernier, le budget de cette présidence. A noter également, la tenue d’un séminaire intergouvernemental en fin de cette semaine, sur ce même sujet, où seront débattues les priorités à mettre en avant dont celles déjà retenues de l’environnement, l’énergie, l’immigration et l’Europe de la défense. Rappelons qu’un secrétariat général de la présidence française a été créé auprès du Premier ministre, par un décret du 15 juin 2007.

Un budget important
Le coût de cela présidence est évalué à 190 millions d’euros. 90 millions sont prévus pour les manifestations traditionnelles de la présidence : organisation de deux Conseils européens, neuf sommets avec les pays tiers, 35 Conseils des ministre européens.
Les manifestations organisées à l’initiative de la France et de ses différents ministères s’élèveront à 80 millions d’euros. Quant aux 20 millions restants, ils correspondront, entre autres, aux activités de communication et aux frais de fonctionnement du secrétariat général de la Présidence française.

La Maison européenne des pouvoirs locaux français
Les présidents des associations d’élus locaux (ADF, AMF, AMGVF, APVF et FMVM) avaient inisté, lors de leur rencontre avec Jean-Pierre Jouyet, le 4 octobre dernier, sur trois enjeux prioritaires dans le cadre de la Présidence française de l’UE :
- la sécurisation du cadre juridique des services publics au niveau européen. La MEPLF s’est en effet prononcée à plusieurs reprises en faveur d’une directive cadre sur le SIG dont le résultat aura des répercussions importantes sur la gestion, l’organisation et le financement des services publics locaux. La Présidence française de l’UE doit constituer un temps fort en faveur de la libre administration des collectivités territoriales.
- l’avenir de la politique de cohésion, notamment le maintien de l’objectif de compétitivité.  La Présidence française doit défendre la révision du budget qui garantisse des financements adéquats, pérennes et suffisants pour le développement territorial. La politique de cohésion doit demeurer une politique communautaire majeure, qui bénéficie aux territoires de tous les pays de l’union.
- la promotion du développement durable et solidaire.
Le président de la FMVM aura l’occasion de rappeler ces priorités, lors d’une table-ronde organisée pendant le Congrès des Maires des France,sur « la participation des communes à la construction européenne dans la perspective de la présidence française du Conseil européen ».

n°394

15 Nov 2007

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