Un plan de sauvetage d’environ 540 milliards d’euros reposant essentiellement sur le Mécanisme européen de stabilité, a obtenu l’accord des ministres de l’Eurogroupe. Le principe d’un plan de relance européen a été acté, ses contours doivent être définis pour soutenir la reprise lorsque les conditions sanitaires le permettront. Selon Bruno Le Maire, via un emprunt de la Commission européenne, ce plan concernerait prioritairement les services publics, l’hôpital, le secteur automobile, l’aéronautique, les nouvelles technologies, la recherche et le déploiement de la fibre. Le plan de sauvetage repose sur trois instruments distincts :
 - une ligne de crédit de 240 milliards d’euros du Mécanisme européen de stabilité (MES) institué après la crise de 2008,
 - un fonds de garantie paneuropéen de 25 milliards d’euros hébergé par la Banque européenne d’investissement (BEI) pour financer jusqu’à 200 milliards d’euros de prêts aux entreprises,
 - et une ligne de 100 milliards d’euros pour financer le chômage partiel dans le cadre du programme Sure proposé par la Commission européenne.