Le 3 mai 2011, dix-sept ministres de l’environnement européens sur la biodiversité chargés de l’environnement de 15 Etats membres de l’Union européenne appellent à l’adoption de propositions ambitieuses pour la biodiversité en Europe. En 2006, l’Union européenne s’était dotée d’un plan d’action communautaire très large autour de l’enjeu de l’érosion de la biodiversité afin de favoriser « une prise de conscience de la nécessité d’impliquer les acteurs de la conservation de la nature mais aussi des politiques sectorielles qui ont un impact sur la biodiversité ». La nouvelle stratégie doit être, selon la formulation du communiqué officiel, « mobilisatrice et avoir des objectifs mesurables et régulièrement évalués. Il s’agit de renforcer la mise en œuvre des instruments existants, le réseau Natura 2000 notamment, mais aussi de préserver et restaurer les services d’approvisionnement et de régulation rendus par les écosystèmes en renforçant les continuités écologiques voire les infrastructures vertes, notion proche de la trame verte et bleue française. »