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Initiatives en ligne

Une économie dynamisée par un enseignement supérieur innovant

Commune :

Theme : Education-Enseignement

28/07/2010


Positionné sur le développement de filières attractives, le Bassin d’Aurillac est devenu un véritable pôle universitaire. Ses étudiants originaires de toute la France sont ici à la recherche de formations spécifiques telles que celles proposées par l’IUT Génie Biologique, avec son option bio-informatique unique en France, par l’IUT Gestion des Entreprises et Administrations (GEA), avec sa licence professionnelle en Gestion des Ressources Humaines unique en Auvergne et dans le grand sud-ouest, ou encore par le lycée de la Communication Saint-Géraud, avec ses deux BTS liés aux différentes techniques d’information. Se positionner sur des « niches » innovantes permet ainsi d’attirer des jeunes, de développer la recherche et de s’ouvrir vers l’extérieur. L’habilitation de nouvelles licences professionnelles témoigne d’ailleurs de ce dynamisme. En 2008, l’ouverture de la licence « Achat-vente sur les marchés asiatiques » à l’IUT GEA en est un exemple. Avec 24 places disponibles, elle prépare aux métiers de l’import-export tels que chef de projet à l’international, chef de produit international, responsable de zone export, responsable logistique ou encore responsable d’une implantation à l’étranger…


Pas moins de 1 300 étudiants (IUT, BTS, IFSI, IUFM), originaires de toute la France et même de l’étranger, viennent chaque année étudier à Aurillac. 54% de ces étudiants ne sont pas originaires du Cantal, et 39% ne sont pas auvergnats. Avec la poursuite d’échanges avec des universités étrangères (Chine, Ukraine, Maroc, etc.), le développement et l’attractivité de l'Institut universitaire de technologie (IUT), cette augmentation est encore plus significative. 
La création de nouveaux diplômes et la présence de filières innovantes, gages d’un enseignement performant et d’une activité de recherche dynamique, sont vecteurs d’attractivité pour le bassin d’Aurillac. C’est pourquoi la communauté d’agglomération du Bassin d’Aurillac (CABA) et le conseil général du Cantal accompagnent, par des moyens financiers et humains, la mise en œuvre des meilleures conditions de vie et d’étude. Elles sont partenaires pour la gestion de l’antenne universitairequi bénéficie depuis 2005 d’un restaurant universitaire pris en charge par le CROUS. La CABA s’implique également pour le logement, avec notamment l’ouverture de la résidence universitaire (110 logements meublés) en 2005. Elle soutient les associations étudiantes et organise des semaines de rentrée thématiques qui favorisent la rencontre avec les habitants et les entrepreneurs.


Objectif insertion professionnelle !
Les formations supérieures proposées sur Aurillac permettent aux étudiants de s’insérer dans le tissu économique local et fournissent des diplômés qualifiés aux PME et PMI locales. Ainsi :

• Le DUT Agronomie forme des techniciens supérieurs pour les laboratoires d’analyses et de contrôles du secteur agricole, de la santé, des industries agro-alimentaires. Il forme aussi des techniciens supérieurs pour les bureaux d’études, les services technico-commerciaux et les centres de gestion et d’aménagement du territoire. L’obtention de ce DUT permet aux jeunes diplômés de s’insérer dans les secteurs suivants : recherche et production dans les industries biotechnologiques ; laboratoires de recherches publics ou privés d’analyses et de contrôles ; organismes agricoles ; organismes et bureaux d’études ; technico-commercial ; semenciers ; industries agroalimentaires, etc.

• Le DUT Environnement prépare les futurs diplômés à traiter les problèmes rencointrés dans deux principaux domaines : d’une part, l’analyse des systèmes vivants et leurs interactions avec les milieux naturels ou modifiés (écosystèmes urbains, industriels, ruraux…) ; d’autre part, la physico-chimie et biologie des milieux (pollutions de l'air, des eaux et des sols, gestion des déchets…).
L’obtention de ce DUT permet de s’insérer dans de nombreux secteurs, tels que les laboratoires d’analyse des eaux, de l’air et du sol (publics et privés) ; les services contrôle qualité et environnement des entreprises ; les organismes et bureaux d’études (études d’impact, études de risques) ; le traitement des rejets et des résidus ; le suivi des unités de traitement des eaux de boisson, des stations d’épuration ; l’éco-conseil (bureaux privés, collectivités locales) ; l’animation environnement (parcs régionaux…), etc.

• Le DUT Bio-informatique forme les futurs techniciens supérieurs à traiter les problèmes rencontrés en recherche et production dans les industries de biotechnologies dans les domaines agrochimiques, pharmaceutiques, cosmétiques et de la santé. Les disciplines enseignées ouvrent de nombreux débouchés dans des entreprises de séquençage et de cartographie du génome, des laboratoires de génétique et de biologie moléculaire, des entreprises de développement d’outils informatiques dédiés à la biologie et la bio-analyse, etc. De nombreuses possibilités de poursuites d’études sont également accessibles aux étudiants diplômés du DUT Bio-informatique.

• La licence professionnelle Bioinformatique forme en un an des spécialistes dans les domaines de l’informatique, des outils d’analyse et de la modélisation dédiés à la biologie afin de : 
- Produire et analyser des données biologiques en génomique et post-génomique, et d’extraire les informations pertinentes des données provenant des techniques Haut débit (biopuces à ADN).
- Administrer des ressources bioinformatiques.
- Développer des logiciels/applications sous la direction d’un cadre ou chercheur en biologie.
- Organiser et communiquer.
Quant aux débouchés professionnels, les diplômés ont vocation à occuper des postes d’assistant ingénieur ou agent de maîtrise et animateurs de petites équipes et de projets à la fois dans les secteurs industriels et publics liés aux biotechnologies, à la génomique (fonctionnelle et structurale), la pharmacologie, la biologie, les analyses médicales et vétérinaires, la police scientifique, etc.

Au delà de l’IUT et des lycées, le Bassin d’Aurillac est doté d’instituts professionnels qui assurent des formations qualifiantes dans des domaines spécifiques. Ainsi, l’Institut de Formation des Maîtres (IUFM) assure depuis 1990 la formation initiale des professeurs des écoles, des collèges et lycées de demain, ainsi que la formation continue des enseignants des premier et second degrés du département.
Dans le domaine de la Santé, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) accueille quant à lui près de 300 étudiants par an. Plus spécialisée, l’ENILV (école nationale des industries du lait et de la viande) regroupe deux établissements dépendant du ministère de l’Agriculture, l’un centré sur les formations agricoles, l’autre sur les formations agroalimentaires. Enfin, La Manufacture, école de danse Vendetta MATHÉA, est reconnue au niveau international et continue à se développer avec l’ouverture en 2008 de quatre départements spécifiques aux arts et à la culture


Qualité de vie étudiante
Pour offrir aux étudiants un cadre de vie et d’étude agréable, la communauté d’agglomération et le conseil général du Cantal développent chaque année des moyens financiers et humains importants.
En 2004, la nouvelle résidence universitaire a fortement contribué à améliorer l’accueil des étudiants. En effet, pour répondre au besoin de logements des étudiants, la CABA avait mandaté le Polygone pour construire 50 logements et rénover 60 studios déjà existants situés à proximité, qui ont aussi été équipés en mobilier. Larésidence universitaire propose désormais 109 logements entièrement équipés et de nombreux services : parking, gardiennage, bagagerie, salle de musculation, salle informatique et laverie. Par ailleurs, 150 autres chambres, également situées à Aurillac, sont mises à disposition des étudiants boursiers par l’Office public départemental d’HLM, la SA HLM Polygone, le Foyer des jeunes travailleurs et l’Institut de formation professionnelle et permanente (IFPP).
Pour faciliter leurs démarches, un guichet unique d’accueil et d’information des étudiants est ouvert toute l’année au Centre d’amélioration du logement Pact Arim du Cantal. Dans le cadre de la mission confiée par la CABA, il renseigne aussi bien les boursiers que les non-boursiers.
L’implantation du CROUS en 2005 et la présence de nombreux services de vie étudiante — SUC (service université culture) dans le domaine culturel, SSIU (service de santé inter-universitaire) dans celui de la santé, SIUAPS (service inter-universitaire des activités physiques et sportives) pour les pratiques sportives — traduisent elles aussi l’existence d’un véritable environnement étudiant, tout comme les associations issues des différents établissements. Cette vie étudiante est d’ailleurs mise en valeur au travers des actions que mène la CABA, notamment l’organisation des Semaines de rentrée ou l’édition de supports d’information principalement destinés aux étudiants.
Enfin, la CABA apporte une aide de 121.000 euros par an à l’association Aurillac Université dans le cadre d’une convention tripartite : État, Conseil général, CABA.


Pôle d’excellence et de référence
Aurillac est le siège du Biopôle de Haute-Auvergne qui rassemble les acteurs du secteur de l’entreprise, de la recherche et de la formation, associés au développement des activités de l’agroalimentaire, de l’environnement et des biotechnologies. Il a pour objectif de renforcer la coopération entre les différents partenaires et de développer les initiatives économiques, de recherches et de formations. Il représente un potentiel public, parapublic et privé de plus de 600 emplois et 1 000 étudiants. En Auvergne, Le Biopôle conforte la place d’Aurillac comme pôle d’excellence et de référence dans les thématiques de l’agroalimentaire, du goût et des terroirs, des biotechnologies, et de l’environnement.
Le secteur agroalimentaire est notamment représenté au sein de Biopôle par le groupe 3A, Les Fromageries Occitanes (LFO), Sotrico, le Cayrolais, Charrade. La recherche au travers du Pôle Fromager AOC Massif Central, le laboratoire de recherches fromagères de l’INRA, le laboratoire Interprofessionnel de Production (LIP), le laboratoire Interprofessionnel d’analyses laitières du Massif Central (LIAL MC).

Quant à la formation, le Biopôle associe la plateforme technologique (établissement public d’enseignement agricole Georges Pompidou, ENILV), l’IUT Gestion des entreprises et des administrations, les lycées Monnet et Mermoz, le GRETA (structure de l’Éducation nationale chargé de la formation tout au long de la vie). L’ENILV est spécialisée dans les formations des métiers de l’agro-alimentaire et de la distribution. À Aurillac, elle dépend du lycée agricole Georges Pompidou. Au sein de ce lycée agricole, l’ENILV regroupe deux établissements dépendant du ministère de l’Agriculture, l’un centré sur les formations agricoles, l’autre sur les formations agroalimentaires, ainsi qu’un Centre de formation par apprentissage (CFA). L’exploitation agricole (105 vaches Prim'holstein et Salers sur 184 hectares, production d'AOC Salers), le laboratoire des viandes (80 produits finis, expérimentation, appui technique pour les entreprises), la laiterie pédagogique (1,4 million de litres de lait traités, 160 tonnes de Cantal, Salers, Bleu d’Auvergne et Tomes commercialisées) et le laboratoire d’analyse sensorielle qui effectue des expérimentations (AOC Fromagères, produits certifiés comme le pain, les lentilles, l’ail…) assurent aux étudiants une qualification en phase avec le monde professionnel.
 
Au sein du Biopôle, le secteur des biotechnologies regroupe notamment les entreprises : Lyocentre, Diagnogéne, Interlab. Par ailleurs, une équipe de recherche « Génomique Intégrée des Interactions Microbiennes » travaille sur ce secteur qui associe l’IUT Génie Biologique.
 
Enfin, le secteur de l’environnement est notamment représenté au sein du Biopôle par les collectivités territoriales et le Parc régional naturel des volcans d’Auvergne. Le secteur environnemental mobilise également le laboratoire départemental d’analyses et de recherche ainsi que l’équipe de recherche « Traitement des pollutions organiques et minérales par des procédés biologiques ».
 
De quoi dynamiser le tissu économique aurillacois !